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Bonne lecture.
Conférence à l’occasion des 20 ans de l’Académie d’Ostéopathie de France (1997-2017) le 25 Mars 2017 à Paris, au Novotel Charenton
Compte-rendu de la conférence par Alain Abehsera
Cet article a paru dans la Revue du Site de l’Ostéopathie n° 1 Janvier 2018
Résumé
Andrew Taylor Still, MD, DO, a fondé l’idée originelle de lésion sur l’obstruction de la circulation des fluides corporels, mais en se référant essentiellement aux structures osseuses et plus précisément, à celles de la colonne vertébrale. Au cours du XXe siècle, l’idée a évolué vers le concept de dysfonction somatique, un terme familier des médecins américains formés à l’ostéopathie et des ostéopathes formés à l’étranger, pour devenir la pierre angulaire de l’enseignement et de la pratique ostéopathique. La présente revue propose un survol du concept original de lésion ostéopathique de Still, des modèles essentiels de médecine fondée sur les faits de la dysfonction somatique qui tentent d’expliquer les trouvailles cliniques, et une critique du concept.
Mots clés : Andrew Taylor Still, A.T. Still, lésion ostéopathique, ostéopathie, dysfonction somatique.
En ostéopathie on oppose la dysfonction à la lésion en usage dans la médecine. La lésion est une zone où ont lieu des altérations tissulaires (inflammation, nécrose, etc ... donc symptomatiques et du ressort classique de la médecine. Une Dysfonction ne présuppose pas une telle altération tissulaire (même si les deux peuvent en partie coexister) mais est qualifiée comme une perte de mouvement, macro ou micro, une diminution de la capacité à être mobilisée. On sous entend que cette état dysfonctionnel altère le fonctionnement des tissus en dysfonction (cf tenségrité et mécano transduction). Cet état dysfonctionnel, s’accompagne ou non de douleur qui n’est qu’une résultante possible. La preuve de la dysfonction devrait alors se faire en mesurant les quantités de mouvements perdues. Peut être mesurables s’il s’agit de la rotation d’une vertèbre par exemple, mais impossible à apprécier avec un écran quand on teste le mouvement d’un organe par rapport à un autre. D’où les querelles sans fin quantitatif contre qualitatif .... Une main entraînée perçoit qualitativement cette perte de mobilité (densité des tissus, résistance au mouvement, etc ..) et perçoit de facto l’amélioration qui entraîne régulièrement une amélioration de la fonction du dit tissus (fut-ce l’hypophyse dans le crâne !).
La preuve radiologique à laquelle monsieur Lepers s’est longtemps attaquée supposerai qu’à un même stimulus (mais est ce possible d’en imaginer un simple quand on parle d’un amas de milliards de cellules ?) la pièce sélectionnée réagisse toujours pareil. Hors l’expérience clinique prouve que la simple rotation d’une C4 dépend de 10 000 choses, dont l’état du bassin, du genou, sans parler de viscères, etc. Donc sans tenir compte de tout cela, on ne peut mesurer une simple rotation et conclure ... La mécanique articulaire dans laquelle on voudrait enfermer l’ostéopathie n’existe tout simplement pas. Une mécanique tenségritive serait tout à fait plus appropriée, encore faudrait-il adjoindre à sa réaction purement physique (réarrangement des microtubules) sa réaction à la nourriture, aux pensées, aux émotions, à l’histoire vécue, à l’environnement large ...
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